T’arrive-t-il de ressentir de vives douleurs pendant tes règles ? Que ce soit les premiers jours, voire même quelques jours avant ? Sache que (malheureusement), tu es loin d’être la seule. 50% à 80% des femmes souffrent de dysménorrhée (1). Mais bien souvent, on ne comprend pas pourquoi ses douleurs sont présentes. Aujourd’hui, nous allons voir ensemble ce que sont les prostaglandines et leur lien avec les douleurs de règles.
Connais-tu les prostaglandines ?
Les prostaglandines sont des messagers chimiques qui sont présents dans notre corps. Elles sont impliquées dans la contraction des muscles de l’utérus pour évacuer la partie superficielle de l’endomètre lors des règles, lorsqu’il n’y a pas eu de fécondation.
Jusque là, on ne parle pas de douleurs. Mais… Des prostaglandines, point trop n’en faut. Si ces messagers sont présents en trop grandes quantités, ils peuvent avoir tendance à accentuer les contractions des muscles. Celles-ci augmentent donc de façon anormale et privent les tissus de l’utérus d’oxygène en comprimant les petits vaisseaux. Cela crée une forme d’inflammation et accentue les douleurs de règles, les crampes. Et c’est là qu’interviennent les douleurs de règles. (https://www.quebecscience.qc.ca/sante/lorigine-des-douleurs-menstruelles/)
Les prostaglandines : seuls en cause dans les douleurs de règles ?
D’autres molécules peuvent être impliquées dans ces dysménorrhées (douleurs de règles) comme les cytokines et les leucotriènes. Comme les prostaglandines, elles provoquent une inflammation. Par ailleurs, si celle-ci commence parfois avant les règles, on parle alors de SPM (Syndrôme Pré-Menstruel). Tu peux alors ressentir des crampes abdominales, modification de l’appétit, douleurs aux seins, irritabilité, etc.
L’inflammation et les règles : quels sont les liens ?
Le syndrome prémenstruel (SPM) peut toucher jusqu'à 80% des femmes, avec plus de 150 symptômes différents, dont les douleurs. Une étude publiée dans le Journal of Women's Health en 2016 suggère qu'ils ont tous un lien avec l'inflammation.
Les experts ont examiné les données de plus de 3 000 femmes américaines d'âges et d'origines ethniques variées et ont découvert que les femmes souffrant de SPM avaient des taux plus élevés de protéine C réactive dans leur sang. Cette protéine est produite par le foie en réponse à l'inflammation, mais les causes exactes de ces symptômes restent un mystère.
Règles et transit perturbé voire accéléré ?
Ces prostaglandines peuvent même avoir un effet sur les organes environnants. En effet, elles circulent dans le sang. Et dans le sang, rien n’est cloisonné. Cela peut donc avoir un impact aussi au niveau de la sphère digestive et du transit.
N’as-tu pas déjà remarqué avoir un transit accéléré (voire même la diarrhée) de quelques jours/heures avant tes règles, jusqu’au premier/deuxième jour de celles-ci ? C’est très courant et pas anormal. Comme tu l’auras compris, c’est lié à la contraction des muscles dans ces sphères concomitantes (sphère utérine et sphère digestive).
Douleurs de règles : ce n’est pas normal !
Normaliser les mécanismes liés aux règles, oui c’est important. Mais normaliser la douleur pendant les règles, c’est NON.
Non ce n’est pas normal de souffrir pendant ses règles. D’autant plus si cela est handicapant et si cela est accompagné d’autres symptômes (migraines, nausées, vomissements, évanouissement…). Dans ce cas-là, nous t’invitons à te rapprocher d’un médecin ou d’un gynécologue pour faire les examens nécessaires. Cela peut parfois permettre de diagnostiquer une pathologie s’il y en a une (comme l’endométriose par exemple) et c’est important pour la suite du suivi.
Quelles sont les solutions pour les douleurs de règles ?
Les règles peuvent s'accompagner de douleurs abdominales, de maux de tête et de fatigue. Heureusement, il existe plusieurs solutions pour atténuer ces symptômes qu’elles soient médicamenteuses ou non. Faisons le tour ensemble des solutions possibles.
Solutions médicamenteuses
Suite à ton rendez-vous chez ton médecin, et hors prescription de la pilule, il est probable qu’il te suggère l’utilisation d’anti-inflammatoire non stéroïdiens (comme l’ibuprofène ou le naproxène) (3). Leur rôle va être de bloquer la production des prostaglandines et ainsi, de diminuer voire supprimer tes douleurs.
Par ailleurs, comme tous médicaments, l’utilisation d’anti-inflammatoire n’est pas anodine, ce pourquoi il est important que tu demandes l’avis à ton médecin. En effet, ils ne sont pas recommandés pour les personnes ayant des problèmes de foie, aux reins ou encore à l’estomac.
S’ils sont ingérés la veille du premier jour de tes règles, ils sont bien plus efficaces car ils bloqueront la production de prostaglandines. Et pour identifier ce jour, l’anticiper, une seule méthode : Le suivi de cycle.
Cependant, comme tu l’auras compris, cette solution est temporaire et il n’est pas recommandé comme solution à long terme. Par ailleurs, il semblerait que seules 20 à 25% des femmes soient réceptives.
Solutions non-médicamenteuse
Une étude de 2019 (4) a montré que 76% des femmes souffrant d'endométriose font appel à des stratégies d'autogestion pour soulager leur douleur. Parmi elles, la chaleur, le repos et la méditation se sont révélés être les moyens les plus couramment utilisés pour soulager la douleur. Le cannabis, l'huile de chanvre/CBD et les changements alimentaires ont été les plus efficaces en termes de réduction de la douleur selon ces femmes. Les formes d'exercice telles que le yoga ou le pilate ont été considérées comme moins efficaces, mais les choix alimentaires et la méditation peuvent apporter un soulagement durable.
Réduction des douleurs menstruelles avec le CBD : comment ça marche ?
Le CBD, un allié puissant pour calmer les douleurs menstruelles. Comment fonctionne-t-il ? Les cannabinoïdes de la plante de chanvre se lient à notre système endocannabinoïde, créant une interaction qui peut aider à gérer la douleur. En effet, le CBD peut soulager les douleurs menstruelles en agissant comme un catalyseur sur notre système nerveux pour atténuer l'impact de la douleur.
Le CBD est comme un messager qui dit à notre corps de ne pas tenir compte de la douleur. Et c'est encore plus intéressant : des recherches ont révélé que des récepteurs de cannabis existent dans les cellules de l'utérus. Ce qui signifie que les bénéfices antalgiques et anti-inflammatoires du CBD pourraient potentiellement soulager les douleurs menstruelles.
Choisissez votre CBD de haute qualité. Selon votre profil et votre douleur, utilisez de l’huile de CBD à 5% ou à 10%. Dès que vous sentez la douleur arrivée, déposez quelques gouttes sous votre langue et attendez quelques secondes avant d’avaler. Les effets arrivent 30 à 60 minutes après.
Les produits Ho Karan sont nos alliés à cette période. Que ce soit l’huile de CBD ou le baume miracle, les produits au chanvre de cette marque sont d’une qualité exceptionnelle. On trouve de tout aujourd’hui sur le marché, mais faites nous confiance, cette marque est celle qu’il vous faut.
Soulager sa douleur avec la chaleur : pourquoi ça fonctionne ?
Le Dr Brian King, de l'UCL, a mené une étude (5) qui a mis en lumière la théorie selon laquelle la chaleur peut soulager les douleurs. Cette recherche a montré que si une source de chaleur supérieure à 40 C° est appliquée sur la peau près de la source de la douleur, elle active les récepteurs de chaleur qui à leur tour bloquent les messagers chimiques de la douleur.
L'équipe a découvert que le récepteur de la chaleur connu sous le nom de TRPV1 peut bloquer les récepteurs de la douleur P2X3 en bloquant la douleur ressentie par le corps. Cependant, le Dr King a ajouté que la chaleur ne peut apporter un soulagement temporaire et que les recherches futures se concentreront sur la découverte de médicaments qui bloquent les récepteurs de la douleur P2X3.
Sources :
1- Schroeder B, Sanfilippo JS. Dysmenorrhea and pelvic pain in adolescents. Pediatr Clin North Am. 1999 Jun;46(3):555-71. doi: 10.1016/s0031-3955(05)70137-1. PMID: 10384807.
2- https://www.quebecscience.qc.ca/sante/lorigine-des-douleurs-menstruelles/
4 - Armour M, Sinclair J, Chalmers KJ, Smith CA. Self-management strategies amongst Australian women with endometriosis: a national online survey. BMC Complement Altern Med. 2019 Jan 15;19(1):17. doi: 10.1186/s12906-019-2431-x. PMID: 30646891; PMCID: PMC6332532. https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/30646891/
5- https://www.sciencedaily.com/releases/2006/07/060705090603.htm
[…] de souffrir durant tes règles. Que NON, tu ne dois pas “faire avec”.On retrouve deux types de douleurs de règles, appelées dysménorrhée […]
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