Après des années sous pilule, Sophie, 24 ans, décidé de l'arrêter alors qu'elle ne supportait plus ses effets secondaires. Elle avait d'ailleurs pris la pilule à la suite de grosses douleurs dans le bas-ventre. Découvre son témoignage qui relate de son parcours vers le diagnostic du SOPK.
Bonjour,
Ça fait déjà quelque temps que je pense à vous envoyer mon témoignage et je saute enfin le pas car c'est important pour moi de partager mon expérience avec d'autre fille...J'ai eu mes règles très tard, à 15 ans environ. J'avais mes règles tous les 6 mois par la suite...
L'apparition des symptômes du SPOK
Un matin, je me réveille avec une grosse douleur au bas du ventre puis malaise vagale. Arrivé aux urgences, le médecin ne me prenant pas au sérieux me dit que je dois être constipé (🙄) et me dit que c'est éventuellement un kyste à l'ovaire mais que dans mon cas c'est plutôt la première solution.
Il me renvoie chez moi, la douleur est encore plus forte. Je prends plusieurs Spasfon et je réussis à faire passer la douleur. Le lendemain, je vais consulter pour la première fois un gynéco qui me fait faire une échographie et qui constate une poche d'un kyste à l'ovaire, qui venait de se rompre. Il détecte également des fibromes dans mes seins. Il me prescrit la pilule sans m'en dire plus.
L'arrêt de la pilule
En septembre 2019, j'ai arrêté la pilule. Je ne la supportais plus. De grosses migraines, un moral à 0, une libido inexistante... Dès l'arrêt, je me suis senti TELLEMENT BIEN ! J'avais l'impression de revivre.
Le seul inconvénient pour moi était le retour de l'acné que j'avais déjà à petite dose à l'adolescence. En plus de l'acné au visage, j'ai été complètement envahi de bouton au dos, aux fesses... J'ai également eu l'apparition d'une pilosité excessive et à des endroits peu glamours...
Je me suis abonnée à votre page courant 2019 et c'est à ce moment-là que j'ai découvert la maladie SOPK. J’ai fait énormément de recherche sur cette maladie et tous les symptômes collaient à ce que je vivais, à ce qui m'arrivait, en plus des boutons et de la pilosité.
Le diagnostic de la maladie
J'ai décidé d'aller voir un autre gynéco en novembre 2020 et je lui en ai parlé. Il m'a directement proposé une échographie des ovaires et c'est à ce moment-là que j'ai découvert tous ces follicules autour de mes ovaires... Il m'a proposé une pilule contraceptive, seul remède selon lui contre ces symptômes.
Vivre l'acné et le SOPK
Aujourd'hui, je n'ai toujours pas repris la pilule par peur de retrouver mes migraines et autres, mais je me bats tous les jours contre mes boutons et les poils. Mon dos est abîmé. Je n'ose plus me mettre nu devant un homme. Je suis très complexée de ces boutons et de ces poils. J'ai commencé des séances de laser pour cela mais le prix m'empêche de traiter toutes les zones comme j'en aurais besoin.
J'ai beaucoup de mal à accepter ce SOPK mais surtout de me dire que rien ne changera, que je ne peux pas "guérir".
Merci beaucoup à Sophie pour son témoignage. Il est révélateur de cette errance que de nombreuses femmes peuvent vivre. On ressent toute sa force et sa volonté de trouver des solutions naturelles pour accompagner le SOPK. De vraies solutions existent pour vous aider à vivre avec un SOPK ! Pour cela, on t'invite à découvrir le travail de Maxime de Love Your Nutrition.
N'hésite pas à partager ton témoignage aussi en commentaire et à donner de la force à Sophie.