Tomber enceinte après la pilule

Florette & Maëlle
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Publié le 19 septembre 2021
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Mis à jour le 15 septembre 2023

L’arrêt de la pilule peut être synonyme de désir de grossesse. Dans ce cas-là, ta situation est particulière. Tu te poses certainement de nombreuses questions : “Quand vais-je tomber enceinte ?” “Est-ce que je vais ovuler ?” Ou encore “Quelle manière d’arrêter la pilule dois-je choisir pour optimiser le retour de mon cycle ?”. Nos conseils sur le choix de la façon de l’arrêter sont les mêmes. Ce qui compte le plus pour encourager le retour du cycle (notre principal but dans le cas d’un désir d’enfant) n’est pas tant la façon de l’arrêter que l’accompagnement qui va être mis en place. 
Le but de cet article est de te partager les conseils qui pourront t’aider à y voir plus clair. Tu vas pouvoir connaître les bons outils et comment les utiliser dans l’optique d’une grossesse après l’arrêt de la pilule.

Voici le programme : afficher

Le plan d’attaque pour favoriser une grossesse à l’arrêt de la pilule

1er objectif : retour de l’ovulation

D’autant plus lorsque l’on souhaite tomber enceinte, le retour de l’ovulation est la clé. L’objectif est donc de favoriser le retour de l’ovulation. Le moment le plus important d’un cycle n’est pas l’arrivée des règles mais bien l’ovulation. En effet, les règles apparaissent si et seulement si une ovulation a eu lieu dans les 12 à 16 jours précédents. Cette notion est essentielle car elle nous permet de déterminer s’il s’agit de saignements intermenstruels ou de vraies règles. Tant qu’il ne s’agit que de saignements intermenstruels cela signifie que l’ovulation n’a pas eu lieu et qu’il n’est donc pas possible de tomber enceinte. 

Pour faire la distinction entre saignements intermenstruels (spotting) et vraies menstruations, le suivi de cycle est un outil de rigueur, nous en parlerons plus bas.

2ème objectif : phase lutéale de bonne qualité

Le retour de l’ovulation (observé et validé par le suivi de cycle) est une chose. Ensuite, le deuxième objectif est de jouer sur la qualité de l’ovulation. La qualité de l’ovulation va définir la qualité et la durée de la phase lutéale. La phase lutéale est la deuxième phase du cycle, phase pendant laquelle l’embryon va chercher à s’implanter dans la muqueuse utérine si l’ovocyte a été fécondé pendant la période de fertilité.

Une phase lutéale de bonne qualité dure entre 12 à 16 jours en moyenne. C’est la durée optimale pour qu’un embryon puisse s’implanter correctement sur l’endomètre.

En général, lors des tous premiers cycles post pilule (avec ovulation validée), la phase lutéale ne dure pas encore 12 à 16 jours. Il est fréquent qu’elle soit plutôt de l’ordre de 8 à 10 jours, ce qui n’est pas optimal pour l’implantation d’un embryon.

Il est donc important de laisser passer quelques cycles (avec ovulation validée) avant de commencer les essais bébé afin de permettre à l’organisme et au cycle de trouver un équilibre optimal et pour la fécondation mais aussi pour l’implantation (tout aussi importante).

Ton cycle actuel est à l’image de ton hygiène de vie d’il y a 3 mois

L’idéal est de laisser passer au minimum 3 mois et idéalement 6 mois. Cela nous amène à comprendre le processus de sélection folliculaire qui a toujours lieu 3 mois en amont (Cf. schéma ci-contre).

A noter : Il n’est pas impossible de tomber enceinte même si la phase lutéale est inférieure à 12 jours. Notamment si c’est ta “norme” en termes de cycle (cycle présentant un profil similaire sur plusieurs mois consécutifs). Néanmoins, les tous premiers mois post pilule, la phase lutéale n’est pas forcément très longue et ce n’est pas forcément optimal. Il vaut mieux laisser un peu de temps à l’organisme pour les raisons évoquées précédemment.

Pour résumer, notre cycle actuel est à l’image de notre hygiène de vie d’il y a 3 mois. En gros, laisser passer du temps post pilule pour permettre à son corps de se rééquilibrer lui permet de faire maturer des follicules qui ont précédemment été sélectionnés pendant une phase où l’organisme était équilibré. Or, lorsque l’on vient d’arrêter la pilule, cette sélection folliculaire a été mise en péril. D’où l’importance de laisser passer du temps.

Produire une ovulation de qualité signifie que le balai hormonal (cf. article sur les hormones du cycle) se déroule avec un meilleur équilibre. Donc que les productions d’oestrogènes et de progestérone sont au diapason. Cette notion est très importante car les oestrogènes sont les hormones majoritairement produites en première partie du cycle et ils ont notamment un rôle majeur dans l’épaississement de l’endomètre. Endomètre qui se doit d’être assez épais pour accueillir un futur embryon. Tout est lié, notre cycle est bien fait !

Faut-il attendre pour tomber enceinte après la pilule ?

À l’arrêt de la contraception hormonale, le retour de la fertilité n’est pas nécessairement immédiat. Bien que dès lors que vous l’arrêtez, vous devez vous considérer comme fertile, ne vous inquiétez pas de ne pas retrouver tout de suite un cycle naturel. On parle de 2 à 3 mois pour que les résidus d’hormones de synthèse soient éliminés. Ensuite, n’oubliez pas : votre corps a besoin de temps et d’un accompagnement. 

Nous avons conscience que vous êtes excitée et impatiente face à ce nouveau projet, mais les années de prise d’hormones ont eu un impact sur votre corps. Laissez-lui le temps de reprendre ses marques et accompagnez-le pour recouvrer un cycle sain ! 

Ainsi, bien qu’il n’y ait pas de délai précis pour arrêter la pilule en vue de tomber enceinte, nous ne pouvons que vous encourager à l’anticiper. Vous aurez ainsi le temps de vous reconnecter à votre corps, sereinement et sans stress supplémentaire. Ce sont autant d’aspects bénéfiques pour offrir à un futur bébé une belle maison dans laquelle il pourra évoluer sainement.

Lorsque le désir de grossesse se précise, on entre dans une étape importante de sa vie. La patience est mise à rude épreuve. Dans cette situation, il est fréquent que, ne constatant pas de retour rapide des règles et donc du cycle, on ait envie de consulter un praticien. Néanmoins, si on en ressort avec une prescription d’hormones pour « faire venir les règles », sans explications sur le cycle, on retourne au point de départ : la pilule. On ne saura pas ce qu’il en est vraiment. Et surtout, s’il y a un dérèglement, celui-ci ne sera pas résolu.

Combien de temps pour tomber enceinte après l’arrêt de la pilule ?

Il n’y a pas de réponse exacte à cette question car chaque arrêt sera différent selon chaque femme. Le retour de l’ovulation après l’arrêt de la pilule ne se fait pas au même moment selon chaque femme. Néanmoins, pour optimiser vos chances de conception et de gestation dans de bonnes conditions, nous te conseillons de préparer le terrain pendant au moins 6 mois voire 9 mois, avant de commencer les premiers essais bébé. Cela peut paraître long. Mais ton corps aura besoin de temps à l’arrêt de la pilule pour retrouver un certain équilibre. Mais aussi pour produire des ovulations de qualité, avoir un endomètre assez riche et épais pour accueillir un futur embryon.

Utiliser une contraception barrière les premiers mois post pilule ?

Ce n’est pas toujours un conseil que l’on a envie d’entendre et qui est parfois délicat à aborder. Mais effectivement, nous vous conseillons d’utiliser une contraception barrière les tous premiers mois post pilule, avant de commencer les essais bébé. Évidemment, nous parlons ici d’un conseil, ce n’est bien sûr pas une obligation, mais cela peut être préférable. 

Comme nous l’avons vu précédemment, les premiers cycles post pilule (s’ils sont là) ne sont pas forcément les plus optimaux pour accueillir une grossesse dans les meilleures conditions. Ce n’est pas que c’est impossible. C’est “juste” qu’il est préférable de laisser à l’organisme le temps de retrouver un certain équilibre. Avant d’être lancé dans une potentielle grossesse avec l’énergie que cela demande. 

Par ailleurs, le but de cette “attente” est aussi et surtout de favoriser au maximum les chances en apportant à l’organisme tout ce dont il peut avoir besoin. Au minimum 3 mois avant de commencer les premiers essais. Cf. la sélection folliculaire qui se fait toujours 3 mois en amont.
Pour cela, tu peux avec ton partenaire, utiliser le préservatif (masculin ou féminin), la cape cervicale, le diaphragme… Découvrir les différents moyens de contraception sans hormone de synthèse. C’est également une occasion parfaite de commencer à observer ton corps à l’aide du suivi de cycle. A la fois pour être plus à l’aise avec les évolutions de ton cycle et aussi pour optimiser vos futurs essais en sachant observer ta fenêtre de fertilité.

Et la fertilité de l’homme dans tout ça ?

Bien que ce soit la femme qui porte la grossesse et que son cycle soit un des protagonistes, il ne faut pas pour autant oublier que lors de la conception, la qualité des gamètes mâles a aussi son rôle. En tant que personne menstruée, tu peux mettre des choses en place pour optimiser ta fertilité post pilule. Mais le partenaire masculin doit aussi s’investir dans cet ajustement d’hygiène de vie. Il sera tout autant bénéfique pour sa fertilité. Vous pouvez tout à fait vous investir à deux dans cette démarche et ces ajustements. Que ce soit seuls ou avec l’aide de professionnels.

Nos conseils pour tomber enceinte à l’arrêt de la pilule

L’alimentation est la première source de matière première pour notre organisme. Pourtant, on se rend souvent compte que nous avons tendance à manger moins que ce dont notre corps a véritablement besoin. Pourtant, pour retrouver une fertilité optimale en post pilule, il est essentiel de fournir assez de ressources à notre corps. Sous peine de quoi il aura facilement tendance à maintenir le cycle menstruel en pause, jusqu’à bénéficier d’assez de ressources. 

Rappelons que mener à bien une grossesse demandera forcément beaucoup d’énergie à l’organisme. En quelque sorte si celui-ci n’est pas capable d’accueillir une grossesse, bloquer/mettre en pause le déroulement physiologique du cycle est une façon de se protéger. 

“On a peut-être plus facilement tendance à comprendre qu’il faut donc apporter beaucoup de ressources pendant la grossesse. Mais en fait, il faut aussi penser à en apporter assez, avant la grossesse.”

Manger assez pour retrouver son cycle

La notion de manger assez, c'est-à-dire avoir un volume alimentaire suffisant, peut paraître un peu vague. Mais surtout, il est à considérer dans un cadre personnalisé de préférence. Veille à manger 3 repas par jour si ce n’est pas encore le cas (PDJ, déjeuner et dîner). La grossesse demande beaucoup d’énergie pour l’organisme, il s’agit d’accueillir et de nourrir une personne en plus de nous ! 

C’est vraiment LE meilleur conseil que l’on puisse te donner, que tu sois en désir de grossesse ou non. Dans tous les cas, pour favoriser le retour de l’ovulation, comme on te le répète sans cesse depuis le début de cet article (sorry not sorry), il est primordial d’apporter toutes les ressources dont le corps a besoin. Et les ressources tu t’en doutes, on les apporte quasi essentiellement via l’alimentation. 

ATTENTION : il s’agit avant tout d’éviter toute forme de régimes qui peuvent t’amener à restreindre consciemment ou non ton alimentation. 
Là, le mot d’ordre, c’est plutôt de faire sauter les barrières et de manger sans restriction. Il faut manger de tout et veiller à manger assez en quantité ! Avant de pouvoir tenir une gestation de 9 mois et nourrir un autre humain que soi, il faut déjà que l’on soit sûr de se nourrir assez.

Quelques conseils alimentaires en cas de désir de grossesse

Bien sûr, l’alimentation est un paramètre qui nécessite généralement d’être individualisé. Cependant voici ici quelques conseils importants que tu peux mettre en place si ce n’est pas déjà le cas :

  • Intégrer 3 repas par jour (PDJ, déjeuner, dîner) en essayant de manger à des horaires réguliers pour favoriser l’équilibre au niveau de la glycémie. Cela aidera également à équilibrer les productions d’hormones sexuelles ;
  • Intégrer 1 à 2 collations par jour, qui se constitue de protéines/glucides/lipides ;
  • Réintroduire tous les types et groupes d’aliments. Si tu as une sensibilité digestive ou peur de certains symptômes, l’éviction alimentaire n’est PAS une solution. Il convient alors de travailler dessus avec un protocole adapté et sur-mesure ;
  • Constituer ses repas autour des 3 types de macronutriments : protéines ++ , glucides et lipides ;
  • Consommer des sources de protéines à tous les repas + lors des collations afin d’avoir un apport suffisant et régulier sur la journée. Si tu suis un régime végéta*ien, soit très vigilante à ton apport en protéines et acides gras. Pense aussi à leur assimilation. Il est possible que les sources végétales à elles seules ne suffisent pas. Pour tenir un régime végéta*ien de façon optimale sans freiner certains mécanismes de santé, il peut être intéressant d’être guidé par un professionnel. Au moins au début pour être sûr de bien bénéficier de tous les apports (surtout en post pilule, désir de grossesse ou non).

Les avantages multiples d’une alimentation adaptée

Une alimentation bien structurée, variée et avec un volume alimentaire suffisant est un pilier. Il impact plein d’autres sphères et permettra de maintenir ou rétablir :

  • Un sommeil réparateur de qualité
  • Une capacité digestive optimale
  • Une énergie constante sur la journée, sans fringale, sans coup de fatigue, sans baisse de tension
  • Contribuera aussi à se rapprocher de ton point d’équilibre. A savoir le point de santé qui te permet d’avoir un cycle menstruel sain, une sphère psycho-émotionnelle apaisée, une peau dont les variations sont limitées (moins/pas de boutons inflammatoires, teint lumineux…).

En bref, une alimentation ajustée est ESSENTIELLE pour l’équilibre hormonal. Bien loin des régimes détox, régime sevrage du sucre, régime à tendance (trop) végétal. 

« Ton corps a besoin de TOUT en quantité adaptée. »

Soutien des sphères clés

En parallèle d’une alimentation ajustée, le soutien des sphères clés telles que le foie et l’écosystème digestif peut être intéressant en post pilule. Cela permet de faciliter l’élimination des hormones de synthèse encore présentes dans le corps environ pendant 2 à 3 mois post pilule. Le but est encore et toujours d’avoir un terrain des plus favorables pour accueillir une grossesse. 

Certaines plantes pour aider

On le répète encore parce que c’est primordial : Pour prendre soin de son foie et le soutenir en post pilule, l’alimentation est toujours la base (selon les conseils évoqués précédemment). L’apport de tous les macro nutriments est notamment essentiel pour le fonctionnement optimal du foie. 

En parallèle, certaines plantes peuvent être intéressantes pour compléter ce soutien, notamment :

  • l’ortie
  • Le chardon Marie
  • Le desmodium 
  • Le chrysantellum americanum 

Ces plantes vont notamment soutenir la régénération cellulaire du foie, en douceur. Ce paramètre est essentiel. Il est important de ne pas sur-solliciter le foie, donc on évite toute forme de détox.
A part pour l’ortie, l’usage de l’infusion pour utiliser ses plantes ne sera pas optimal. Il sera préférable de les consommer sous forme d’EPS (extrait de plante standardisé) sans alcool. Pour tout usage de plantes dans ce contexte, pour connaître la posologie et les bons laboratoires pour acheter ces compléments alimentaires, on te recommande de voir ça avec ton diététicien ou pharmacien. Aussi pour connaître la limite de l’utilisation dans le cadre de la grossesse ou future grossesse.

Esprit libéré / prendre soin de soi

C’est un des piliers primordial pour l’équilibre du corps de façon générale. C’est peut-être une notion qui peut paraître plus ou moins lointaine. Cependant elle peut se mesurer comme telle, à savoir, comment tu te sens dans ces sphères de ta vie :

  • Sphère personnelle : estime de soi, relations sociales, relations amoureuses, stress ou pression, rumination permanente, pensées obsédantes… ;
  • Sphère professionnelle : bien être au travail, sentiment de pression ou de stress permanent ou alors travail apaisé, relations apaisées… ;
  • Est-ce que tu arrives à prendre du temps pour faire des choses que tu aimes TOI, dans tes journées, dans ton quotidien ;
  • T’arrives t’il d’avoir du mal à t’endormir car tu penses trop, tu ressasses trop de choses.

Ce sont des questionnements plus ou moins vastes. Néanmoins ce sont des questionnements essentiels qui définissent aussi grandement notre santé et équilibre global.

Nous ne pourrions que difficilement te donner de conseils particuliers sur telles ou telles sphères tant ce travail est personnel et à personnaliser. En revanche, nous t’invitons à te poser toutes ces questions. Elles t’aideront aussi à mieux comprendre les points sur lesquels tu peux travailler si c’est nécessaire et qui participeront aussi à ton confort général.

Accueillir un nouvel être avec un esprit apaisé

Pour pouvoir accueillir pleinement quelqu’un d’autre dans sa vie, prendre du temps pour soi est primordial ! Avoir conscience que se donner de l’amour à soi est essentiel, avant de pouvoir en recevoir ou en donner à d’autres. Cela ne signifie pas que l’on attend d’être « parfaitement apaisé » avant de se lancer dans X ou Y projet (projet bébé ou tout autre projet perso/pro). Néanmoins, nous t’invitons à prendre conscience que les choses qui nous mettent dans l’inconfort et que nous essayons d’enfouir sous le tapis, ressortiront à X ou Y moments. Alors, il est toujours temps d’y porter attention et de ne pas passer à côté volontairement. 

Voici quelques ressources qui peuvent t’accompagner dans ce travail, ce chemin :

  • Un accompagnement avec un thérapeute tel qu’un psychologue pour entamer ce travail en étant guidée ;
  • Toutes activités physiques ou manuelles qui nous offrent un espace de coupure avec notre quotidien. Celles qui laissent libre court à notre expression (physique, mentale, manuelle…) ;
  • Enrichir ses relations sociales pour partager, se confier, s’animer au contact des autres. Tout en respectant sa nature solitaire si on en a une.

« En bref, prends le temps de vivre. Prends le temps de faire des choses que tu aimes pour toi avant de le faire pour les autres. »

Le suivi de cycle

Notre terrain de jeu préféré ! Pourquoi est-il si important dans le cadre d’un désir de grossesse ? Tout simplement pour arriver à observer le retour de l’ovulation. Mais aussi, pour observer la fenêtre fertile et connaître les moments opportuns pour avoir des rapports sexuels qui peuvent permettre d’amener à une fécondation. L’observation du cycle permet aussi de connaître la durée de la phase lutéale, paramètre qui intéresse comme nous l’avons vu précédemment. Tu pourras également savoir si tu es enceinte sans faire de test de grossesse (phase lutéale qui s’entend). Comme tu peux le remarquer, il y a vraiment de nombreux avantages à observer son cycle en cas de désir de grossesse.

La pratique du suivi de cycle se base essentiellement autour de la prise de la température basale et l’observation de l’évolution de la texture de la glaire cervicale. Cela peut sembler un peu complexe à mettre en place au début, mais sincèrement, c’est très simple et on peut vraiment l’apprivoiser comme un jeu ☺️

L’observation de la température basale 

Notre température basale (la température la plus basse que notre corps atteint au repos) évolue au cours du cycle. L’objectif est de noter le moment où la température change (passe d’un plateau bas à un plateau haut) car cela nous permet d’observer l’ovulation. La prise de température se fait le matin au réveil avant de se lever avec un thermomètre à double décimales : cyclotest lady (10% de réduction avec MAVIEAPRES10 sur bivea.fr).

L'évolution de la glaire cervicale 

La glaire cervicale est un fluide sécrété par des glandes au niveau du col de l’utérus. C’est un indice de fertilité primordial. Il peut nous indiquer le moment ou notre fenêtre de fertilité s’ouvre et se ferme en fonction de sa texture. 

  • Tantôt plutôt collante, pâteuse, blanchâtre, ressenti sec au niveau de la vulve : phase infertile. C’est le type de glaire qui va créer un maillage serré impénétrable. Il empêcher le passage des spermatozoïdes dans l’utérus (car il n’y a pas d’ovule à féconder à ce moment-là) ;
  • Tantôt plutôt élastique, glissante, translucide, ressenti humide voire mouillé au niveau de la vulve : phase fertile. C’est le type de glaire qui va faciliter le passage des spermatozoïdes dans l’utérus. Il optimise leur durée de vie (car il y a un ovule à féconder à ce moment-là).

La glaire cervicale peut s’observer tout au long de la journée lorsque l’on va aux toilettes. On peut l'analyser et la prélever au niveau de la vulve avec les doigts ou avec du papier toilette. Et en phase fertilité, on ressent aussi sa présente (ressenti humide/mouillé) dans sa culotte.

Pour en savoir plus sur l’observation du cycle et la mise en place en pratique, nous te conseillons de lire cet article : intégrer le suivi de cycle dans son quotidien.

Quand ovule-t-on après l’arrêt de la pilule ?

Le retour de l’ovulation post pilule est relatif au retour de l’équilibre hormonal, qui lui même est dépendant de la présence assez importantes des briques fondamentales. Ce sont ces briques fondamentales qui permettent au mécanisme derrière l’ovulation d’avoir lieu. Il faut une production d’œstrogènes équilibrée. Mais aussi que le corps ne soit pas soumis à un stress physiologique qui prendrait le pas sur les productions d’hormones sexuelles, etc. Pour favoriser le retour de l’ovulation, on te conseille de te reporter aux conseils évoqués précédemment. On peut également te recommander de te faire accompagner avec un protocole diététique, si besoin.

L'importance de la balance œstrogènes / progestérone

On entend souvent parler de l'hormone progestérone quand on est en désir de grossesse. Et pour cause, celle ci est garante de l'accueil de l'implantation de l'embryon sur la muqueuse utérine et de la "nutrition" de ce dernier. C'est l'hormone de la gestation. On se dit alors qu'il faut veiller à optimiser son taux au maximum pour favoriser les chances de grossesse. Ce qui n'est pas faux.

MAIS, en fait il faut surtout se pencher sur l'équilibre œstrogènes/progestérone. Une phase lutéale trop courte n'est pas forcément liée à un manque de progestérone, mais à une balance déséquilibrée entre œstrogènes et progestérone, par excès d’œstrogènes (hyperœstrogénie). Ce qui est très fréquent en post pilule. Il s'agit donc de favoriser la métabolisation des œstrogènes en excès afin de tendre vers un meilleur équilibre. C'est lié à tout le travail de soutien et renfort de la sphère digestive et soutien du foie en douceur.

Ainsi, pour travailler sur le taux de progestérone (notamment en post pilule) on va surtout chercher à stabiliser le taux d’œstrogènes. C'est souvent une des façons efficaces de travailler. Ensuite, en parallèle, une hygiène de vie adaptée comme présentée précédemment, permettra aussi de favoriser l’optimisation du taux de progestérone en lui-même.

Faire revenir ses règles avec des traitements médicamenteux (Clomid, Duphaston)

Parmi les médicaments que ton médecin peut te proposer, il y a le Duphaston et le Clomid.

Le Duphaston est prescrit pour « faire revenir les règles ». C’est un progestatif qui active chimiquement la phase lutéale et déclenche donc les règles. On n’a aucune certitude d’avoir ovulé.

Le Clomid, quant à lui, agit sur l’hypothalamus pour déclencher l’ovulation. Son principal composé actif a les caractéristiques d’un anti-œstrogène. Il se fixe sur les récepteurs des œstrogènes naturels pour supprimer l’effet de ces derniers. Cela a pour but de stimuler la sécrétion de FSH et de LH, qui provoquent à leur tour l’ovulation. Son effet anti-œstrogénique n’est pas sans conséquences. Il peut entraîner une détérioration de la qualité de la glaire cervicale. En effet, sous œstrogènes, la glaire est filante pour permettre aux spermatozoïdes de « nager » facilement jusqu’à l’ovule et survivre dans l’utérus. Il peut aussi affiner la paroi de l’endomètre, sur laquelle l’embryon s’implante, rendant la nidation difficile.

Ces médicaments visent à offrir une réponse rapide et pas toujours efficace à un trouble qui peut être traité de façon plus naturelle. En dehors de pathologies liées à la fertilité, les troubles de l’ovulation sont dus à des déséquilibres pour lesquels un diététicien peut t’accompagner dans le cadre d’un travail sur l’hygiène de vie (sommeil, alimentation, environnement émotionnel).

Si tu n’as aucun problème de fertilité d’un point de vue purement mécanique, et que tu le souhaites, tu peux d’abord chercher à essayer de faire revenir ton cycle naturellement. Les traitements proposés ne sont pas forcément l’unique solution. Ou de prendre un traitement, si c’est le choix qui te semble le plus juste, n’oublie pas de t’écouter avant tout.

PMA en post pilule : à partir de quand ?

La procréation médicalement assistée est généralement présentée aux couples seulement après plusieurs mois voire années d’essais infructueux (sauf cas particuliers). La plupart du temps, nous connaissons mal notre cycle menstruel. C'est ce que l’on a pu remarquer sur Ma Vie Après, et dans la sphère du cycle au naturel de façon générale. Cette méconnaissance est souvent entretenue par nos années de rendez-vous chez les gynécologues/médecins qui ne nous donnent pas les clés pour apprendre à comprendre notre cycle.

C’est d’ailleurs généralement lorsque l’on arrête la pilule que l’on commence à s’intéresser au fonctionnement de notre corps et de notre cycle hormonal. 

Alors que faire en cas d’essais infructueux ?

Le meilleur conseil que l’on puisse te donner est de chercher à d’abord apprendre à observer ton cycle. Observer la fenêtre de fertilité te permettra de comprendre quels sont les meilleurs moments pour avoir des rapports sexuels. A l’heure actuelle, de nombreux couples se lancent dans des parcours PMA, qui sont des chemins psychologiquement et physiquement durs à supporter, sans avoir eu conscience et connaissance que le suivi et l’observation de cycle pourraient les aider avant d’arriver à la procréation médicalement assistée.

Tu vas peut-être te dire :

  • Ok mais moi je n’ovule pas” : rappelons qu’une absence d’ovulation signale en quelque sorte que l’organisme ne bénéficie pas de toutes les ressources dont il a besoin pour produire une ovulation. L’idée est donc avant tout de chercher à apporter ces éléments pour favoriser le retour de l’ovulation mais aussi favoriser une grossesse sereine. 
  • ou “Ok mais je n’arrive pas à observer mon cycle” : là encore, n’hésite pas à te faire accompagner par une conseillère en symptothermie par exemple. Ce n’est pas toujours facile de comprendre ses observations toute seule dès le début et c’est normal ! C’est d’autant plus pertinent de chercher à anticiper au maximum l’arrêt de pilule avant de commencer les essais. Toujours dans l’optique de se laisser le temps, d’avoir tous les bons outils en ta possession et de savoir les utiliser.

En bref, la PMA n’est pas forcément la piste à explorer en premier lieu lorsque tu arrêtes la pilul. Même si certains praticiens peuvent te la proposer. Tu as le droit de laisser du temps à ton corps pour qu’il trouve lui même son équilibre avant de te lancer dans ce projet avec sérénité.

SOPK et fertilité ?

Nous avons fait deux articles complets au sujet du SOPK. Lors d’un diagnostic de SOPK, nous avons souvent peur que notre fertilité soit minimisée et qu’il soit plus compliqué de tomber enceinte. Nous tenons déjà à rappeler qu’il n’existe pas une seule forme de SOPK et que les symptômes vécus par chaque femme peuvent différés. En ce sens, on ne peut pas généraliser sur l’accompagnement du SOPK et le désir de grossesse.

Dans le cadre de cette pathologie, le but va être de favoriser au maximum l’aboutissement de l’ovulation. Nous allons également faire en sorte que la maturation d’un follicule dominant finisse par aboutir pour libérer un ovocyte. C’est un travail que l’on peut faire en accompagnement de diététique avec un protocole personnalisé. En tout cas, le SOPK n’est pas une fatalité et n’empêche pas de tomber enceinte.

Arrêt de la pilule et apparition d’un SOPK

Nous constatons qu’à l’arrêt de la pilule, de nombreuses femmes présentes certains symptômes (ovulations irrégulières, acné…) laissant penser à un SOPK mais sans en être véritablement un. En effet, les examens complémentaires ne montrent pas de déséquilibres (notamment les bilans hormonaux). Cela amène souvent à des faux diagnostics de SOPK, ou a des SOPK “like”. Encore une fois, dans ces cas-là, un accompagnement sur l’hygiène de vie peut grandement améliorer ta condition. Il pourra t'aider à optimiser ta fertilité en favorisant le terrain nécessaire à l’ovulation. Bien sûr, c’est également le type de protocole qui doit, de préférence, commencer plusieurs mois avant les premiers essais bébé. Cela afin de permettre à l’organisme de trouver son équilibre et avoir de meilleurs résultats.

Que faire après une fausse couche ?

Le cycle est perturbé ?

Il est légitime de se demander si nous devrions faire des ajustements particuliers après une fausse couche. Le cycle est parfois un peu chamboulé après cet évènement. Ce qui peut rajouter un stress supplémentaire, et la pression de ne pas savoir quoi mettre en place pour apaiser cela rapidement.

Pour commencer, c’est normal si ton cycle est un peu perturbé, mais ce n’est pas grave. Cela ne signifie pas que tous tes efforts précédents ont été vains. Cela ne signifie pas, non plus, que tu n’arriveras pas à tomber enceinte à nouveau.

Les principaux conseils que nous pouvons te donner sont sensiblement les mêmes que précédemment évoqués dans cet article. A travers ces conseils et ces mises en place, tu laisses la place pour accueillir une grossesse de façon optimale.

Laisse toi aussi le temps 

Tu as le droit de te laisser le temps de faire ton deuil. Le temps que tu prendras ne sera pas au détriment d’une future grossesse. Tu peux aussi prendre le temps qu’il te faudra pour faire confiance à ton corps pour aller de l’avant. 

Quelles plantes pour booster la fertilité ?

Il n’existe pas de plantes qui permettent de booster la fertilité à proprement parler. En fait, il suffit de repartir du fonctionnement physiologique du cycle pour comprendre que c’est un abus de langage de parler de plantes qui “boost” la fertilité. A la limite, il serait plus juste de parler de plantes qui aide à favoriser un terrain propice au retour de l’ovulation. 

Ce que l’on va chercher à faire, est toujours la même chose : favoriser le terrain pour que l’ovulation ait lieu. Pour se faire, le meilleur levier sera toujours l’alimentation, en première intention.

En complément, il existe effectivement des plantes qui pourront être utilisées, selon tes prédispositions et tes besoins. Les plantes qui vont particulièrement nous intéresser sont celles qui vont soutenir en douceur le foie dans son travail (avec le romarin par exemple) et celles qui ont des propriétés reminéralisantes comme l’ortie.

Pour connaître plus en détails l’utilisation des plantes dans le cadre de l’accompagnement de ton cycle au naturel, tu peux découvrir notre Herbier du Cycle Menstruel

Les plantes peuvent être utilisées sans risque avant la grossesse pour aider à préparer le terrain. Pense néanmoins à vérifier les potentielles contre-indications liées à ton profil. En revanche, dès lors qu’une grossesse est avérée, nous t’invitons à stopper leur utilisation. Si tu souhaites utiliser des plantes pendant la grossesse, nous te conseillons de te rapprocher d’un praticien formé pour savoir si cela est pertinent. Il pourra également te dire si cela est possible et te guider dans leur utilisation.

J’ai anticipé et arrêté ma pilule il y a déjà plusieurs mois, mais je n’ai toujours pas de cycle…

Là tu lis notre article et tu te dis “ouais super, moi j’ai anticipé et pourtant il ne se passe toujours rien… je désespère et je perds patience”. Et nous entendons ta requête. Pas de panique. Si après plus de 4 mois consécutifs (ou plus) post pilule, tu n’as pas de retour de règle, cela s’appelle l’aménorrhée secondaire. Dans un premier temps, il peut être pertinent de consulter un gynécologue pour faire un check gynéco. A savoir, écarter tout blocage de type “mécanique” qui bloque l’ovulation. Ce peut aussi être le bon moment pour faire un bilan sanguin et hormonal. Hormis le fait que si tu n’as pas tes règles, certains dosages hormonaux seront assez peu évocateurs (notamment l’oestradiol, la progestérone). Et cela même si ton praticien te prescrit du Duphaston pour faire “revenir tes règles” qui ne seront que des fausses règles (Cf. explication précédente).

Examens gynécologiques nécessaires ?

Ces check up fait, cela laisse la place de se pencher sur le pourquoi du comment l’ovulation ne parvient pas à revenir. Les facteurs bloquant le retour de l’ovulation peuvent être multiples. En général, c’est surtout la combinaison de différents facteurs qui est jeu. Pour autant, tout est à faire et ne perd absolument pas espoir ! La procréation médicalement assistée n’est pas ta seule issue !!

Le travail sur l’hygiène de vie

Il va être nécessaire de travailler et renforcer ton terrain afin de rendre l’ovulation possible. Cela fait notamment référence aux conseils précédemment évoqués dans cet article (les conseils clés pour travailler sur l’hygiène de vie).

Attention ne vendons pas du rêve

Bien sûr qu’il est possible de travailler sur ton hygiène de vie pour faire revenir ton cycle naturellement. Néanmoins, garde en tête que c’est un processus qui prend un certain temps. Il peut durer plusieurs mois afin que l’organisme puisse trouver son équilibre avec les ajustements qui te correspondent. Comme évoqué, il faut aussi prendre en compte la sélection folliculaire. Ainsi, 3 à 6 mois sont nécessaires pour noter les évolutions suite aux ajustements de l’hygiène de vie.

Si à la lecture de cet article tu as des questions, que tu souhaites en savoir plus sur les accompagnements que nous proposons, tu peux nous envoyer un petit mail ou un message sur notre compte Instagram ♥.

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5 comments on “Tomber enceinte après la pilule”

  1. Bonjour,

    Je viens de lire votre article et me voilà rassurée.
    J'ai arrêté la pilule mi septembre (prise pendant 10 ans presque) dans l'idée de me laisser quelques mois retrouver mes cycles pour les essais bébé 1. Et quelle anarchie j'avoue que je ne m'attendais pas à ça. Premier cycle 48j, second 42. Pour le troisième je me dis que je vais bien observer mon cycle pour mieux comprendre. Je prends donc ma température et trop contente de bien repérer les deux plateaux de température, mon ovulation avec une montée de température (confirmée par test d'ovulation et observations de ma glaire cervicale). Pourtant je déchante vite quand mes règles se pointent 9 jours après l'ovulation.... Phase lutéale trop courte mince... J'imagine que l'arrêt récent de la pilule y est pour quelque chose. Oui j'ai repéré mon ovulation mais elle est apparemment de mauvaise qualité sur ce cycle vu la courte durée de sa deuxième partie. Bon le point Positif c'est que ce cycle était de 37 jours (petit à petit la durée de mes cycles s'améliore). Je vais continuer d'observer mes cycles en espérant que ma phase lutéale soit de mmeilleure qualité au fur et à mesure. A priori il y est possible de booster sa progestérone en améliorant son hygiène de vie, alimentation ect. Je vais donc tenter cet axe et essayer d'être patiente.

    1. Bonjour Caroline 🙂

      Merci pour ton commentaire ! Ravie de voir que l'observation du cycle a déjà pu te permettre d'appréhender tout cela, c'est déjà énorme et c'est super !

      Concernent le taux de progestérone, en fait il faut surtout se pencher sur l'équilibre œstrogènes/progestérone. Une phase lutéale trop courte n'est pas forcément liée à un manque de progestérone, mais à une balance déséquilibrée entre œstrogènes et progestérone, par excès d’œstrogènes (hyperœstrogénie). Ce qui est très fréquent en post pilule. Il s'agit donc de favoriser la métabolisation des œstrogènes en excès afin de tendre vers un meilleur équilibre. C'est lié à tout le travail de soutien et renfort de la sphère digestive et soutien du foie en douceur :).

      Ton commentaire me fait penser à ajouter ce petit paragraphe dans l'article, merci 🙂

      À bientôt sur Ma Vie Après

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